samedi 30 mars 2013



Stage Zaouli mars 2013 sous la direction de Olivier Oulai




Le Zaouli désigne en Côte d'Ivoire, à la fois un masque et une danse traditionnelle du pays Gouro. Synthèse des deux masques, le Boulou et Djela, le Zaouli est de ce fait également appelé « Djelalou Zaouli » qui signifie littéralement « Zaouli fille de Djela ». Créé à Zrabi Séhifla dans les années 1950 par Ouinnaila, le masque Zaouli est animé durant ses prestations, par un rythme du même nom. Le premier danseur porteur de ce masque est Voïzié. Le masque Zaouli est réputé détenir des pouvoirs permettant d'accroître la productivité du village dans lequel il est pratiqué.
Au plan purement artistique, le Zaouli se distingue par la finesse des traits du masque et sa jovialité, la beauté de la danse et sa grâce qui en font un spectacle fort apprécié dans les manifestations publiques. Adoptée par tous les villages Gouro, cette danse a accrue sa notoriété et, sa pratique s'est étendue bien au delà de la région du centre-ouest de la Côte d'Ivoire.



liens video :
http://www.youtube.com/watch?v=3OmObUtccWc




File:Djembe001.JPGLe "djembé" est un instrument de percussion africain composé d'un fût de bois en forme de calice sur lequel est montée une peau de chèvre ou d'antilope tendue à l'aide d'un système de tension (originellement des chevilles en bois ou des heure cordes en peaux, maintenant le plus souvent des cordes synthétiques et des anneaux en fer à béton), que l'on joue à mains nues et dont le spectre sonore très large génère une grande richesse de timbre. La forme évasée du fût viendrait de celle du mortier à piler le grain
.
Les maîtres africains enseignent trois sons principaux : ils dépendent à la fois de l'endroit où l'on frappe la peau et de la manière dont la main est positionnée :
- le son « basse » 
C'est un son grave, obtenu en frappant la partie centrale de l'instrument avec toute la main à l'exception du pouce qui est relevé. La main doit être suffisamment avancée pour ne pas être à cheval sur le bord du djembé, mais il n'est pas nécessaire d'avancer la paume jusqu'au milieu de la peau.
La main ne doit pas rester collée sur la peau, car le son serait étouffé.
- le son « tonique » 
C'est un son plein qui se situe dans les fréquences médianes. Pour obtenir ce son, on frappe le bord de la peau avec l'ensemble des doigts resserrés ; ni le pouce ni la paume de la main ne doivent toucher la peau (il est aussi possible d'obtenir ce son en jouant avec la main un peu plus avancée, jusqu'à environ un tiers de la paume).
La main ne doit pas rester « collée » sur la peau, car celle-ci doit résonner librement. Le son doit être bref : on identifie souvent un problème de structure (mauvais profil de la frappe, cerclages supérieurs non parallèles au fût entraînant des irrégularités de tension de la peau...) ou de tension de la peau lorsque la « tonique » sonne long : généralement on perçoit des harmoniques métalliques.
- le son « claqué » 
c'est le son le plus aigu, souvent considéré – à tort – comme le plus puissant.
On l'obtient de deux manières différentes :
  • la claque dite « malienne » est obtenue en avançant la main par rapport à la position du son tonique, de telle sorte que le pouce, qui est un peu relevé, soit presque au niveau du cerclage en fer. La main est légèrement en cuiller afin que seul le bout des doigts vienne frapper la peau (le bas de la paume vient en contact avec le bord du djembé).
La position exacte dépend de la dimension du djembé, de la longueur des doigts de celui ou celle qui joue, etc... et ne peut être acquise que par la pratique. Le son ainsi obtenu est plus sec qu'avec la méthode qui suit.
  • la claque dite « guinéenne » est obtenue en adoptant sensiblement la même position que pour le son tonique mais en écartant légèrement les doigts ; c'est toute la surface des doigts, augmentée d'environ un tiers de la paume, qui vient claquer sur la peau.
Là encore l'explication ne suffit pas; seule une pratique assidue et régulière permet de maîtriser les différents sons que l'on peut tirer d'un djembé.

En plus de ces trois sons principaux, il en existe d'autres que l'on retrouve dans le jeu traditionnel.
- le son « matté » 
c'est le son étouffé, obtenu en empêchant la peau de vibrer. Une des deux mains est posée sur la peau (même position que pour la basse) pendant que l'autre frappe. Il existe donc le matté claqué et le matté tonique.
- le « fla » 
Ce n'est pas un son à proprement parler, mais une technique de jeu intervenant dans de nombreux morceaux. Il s'agit de deux frappes très rapprochées dans le temps, se chevauchant presque et produisant une sorte de « mini-roulement ».

Les dum ' sont des instruments à percussion de l'ancien empire mandingue qui recoupe la Guinée, l'Est du Mali, l'Ouest du Burkina Faso et la Côte d'Ivoire).
Ces tambours sont traditionnellement joués par trois dumdumfola (joueurs de dum dum) en accompagnement du djembé et de certaines danses africaines et servent de base à de nombreux rythmes africains pour rendre la polyrythmie remarquable.






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